L’approche transdisciplinaire d’abers lab s’inscrit dans une dynamique de réseau ouvert qui fait de nos actions les maillons d’une conscience plus grande, les gouttes d’eau qui se mêlent au courant d’une profonde transformation écologique et sociale.
Pour mener à bien ses ateliers , l’association privilégie l’invitation de duos d’allié.e.s Arts Sciences adaptés à la singularité des territoires, permettant de renouveler des alliances sur-mesure pour chaque projet.
le réseau
TRAS - Transversale des Réseaux Arts Sciences
abers lab est membre depuis janvier 24 de TRAS - Transversale des Réseaux Arts Sciences.
Ce réseau est composé de structures artistiques, culturelles, universitaires et de recherche. Toutes partent du constat que la révolution numérique et technologique en cours, ainsi que l’extraordinaire développement des connaissances scientifiques, modifient en profondeur les rapports au monde, les imaginaires, les pratiques individuelles et collectives et touchent l’ensemble des activités et relations humaines de tous les secteurs des sociétés. Toutes agissent pour permettre aux artistes de nourrir leurs démarches artistiques au contact des nouvelles connaissances et des nouvelles technologies.
Culture Lab 29 - EAC
abers lab est intégré depuis novembre 2023 dans le guide de l’EAC édité par Culture Lab 29, l’agence culturelle du Finistère.
Ce guide répertorie les structures oeuvrant dans le champ de l’éducation artistique et culturelle sur le territoire, et s’adresse à toute personne souhaitant mettre en place un projet d’EAC ou d’action éducative.
les allié.e.s
Emmanuelle Pencalet & Géraldine Le Roux
Emmanuelle et Géraldine interviennent sur le projet mémorimages à Landéda (sept. 23 -juin 24)
Emmanuelle Pencalet travaille dans le montage image depuis 1994.
Elle découvre très jeune le documentaire à travers les bobines de Super 8 que ramenait son père, capitaine d’un langoustier à Douarnenez - elle fera de ces récits filmiques un film de montage, A bord du Claire Jeanne.
Longtemps installée à Paris, elle a notamment été l’assistante de Nelly Questier et Yann Dédet, sur les long-métrages de Claire Denis. Le lien à la Bretagne se renoue à travers Paris Brest Production, et notamment la réalisatrice Marie Hélia : Princesses de la piste, Microclimat, et plus récemment Mission E-Ty, un film composé uniquement des archives conservées par la Cinémathèque de Bretagne.
De retour à Douarnenez depuis 2016, elle a noué de nouvelles collaborations (Tita B Productions) et intervient également en option Cinéma au lycée où elle a été élève.
Lire son interview sur le site de Films en Bretagne
Géraldine Le Roux, anthropologue et curatrice, maître de conférences et co-directrice du département d’ethnologie de l’Université de Bretagne Occidentale, travaille depuis près de quinze ans en Australie et en Océanie, notamment sur les questions de souveraineté autochtone, d’art et de pollution marine.
Dans son livre Sea Sisters, Un équipage féminin à l’épreuve de la pollution dans le Pacifique, l’auteure relate sa participation à eXXpedition, un tour du monde de science participative exclusivement préparé et exécuté par des femmes de toutes nationalités pour explorer l’impact et les solutions de la pollution plastique et toxique de nos océans. Son dernier ouvrage, L’art des ghostnets : approche anthropologique et esthétique des filets-fantômes, s’intéresse notamment à la manière dont cet objet, a priori déchu, est régénéré tant par les gestes écologiques et artistiques que par les mémoires qu’il entrouvre et les actions qu’il entrelace entre passé, présent et futur (prix du livre insulaire du Festival de littérature insulaire de Ouessant 2023). Géraldine Le Roux est nouvellement lauréate d’une bourse du Conseil Européen de la Recherche pour le projet OSPAPIK (Ocean and Space Pollution, Artistic Practices and Indigenous Knowledges), une approche comparative des représentations et des pratiques artistiques faites avec ou sur les déchets plastiques marins et les déchets spatiaux.
Amélie Barbier & Clément Simon
Amélie et Clément interviennent sur le projet mémorimages à Lannilis (mars- juin 24)
Amélie Barbier réalise un premier court métrage de fin d’études de cinéma, Dreams of A Blind Man. Elle intègre ensuite l’EHESS en anthropologie, et travaille sur le sommeil et les rêves dans un village koriak en Extrême-Orient russe. Elle réalise actuellement une thèse et un film sur la science des rêves dans un laboratoire de pathologies du sommeil.
Elle collabore avec Clément Simon pour des résidences de création des Ateliers Médicis, en Seine Saint-Denis. Ces ateliers aboutissent à un court-métrage, Les Argonautes (2022), conte documentaire qui explore les souvenirs et l’imaginaire d’un groupe d’enfants, puis au Journal d’un fantôme des mers, réalisé à Ouessant avec les résidents de l’Ehpad. Ils réalisent en 2022 le film documentaire La Planche des Belles Filles, sélectionné dans de nombreux festivals (Premiers Plans à Angers, Côté court à Brest, Smells like teen spirit à Paris).
Clément Simon a grandi entre Reims et le pays de Brest. Après des études de droit et de cinéma, il intègre le master professionnel Documentaire de l’université Paris Diderot. À l’issue de cette expérience, il travaille pendant deux ans pour La Fabrique du Regard, pôle pédagogique du BAL, et poursuit des projets de documentaires de création.
La collaboration avec Amélie Barbier, entamée lors des résidences de création aux Ateliers Médicis (Seine Saint-Denis), se poursuit avec la réalisation du film documentaire La Planche des Belles Filles, en 2022, qui a été sélectionné dans de nombreux festivals.
Vincent Malassis
Vincent Malassis intervient sur le projet cinémarche à Plouescat (mars-juin 24)
Né en 1979 à Fougères, Vincent Malassis vit et travaille à Rennes et Brest. Photographe, compositeur et artiste sonore, il développe un travail à la fois plastique et sociologique où l’expérimentation constitue le socle d’une démarche artistique paradoxalement documentaire.
Questionnant le réel et investissant des réalités sociales, banales ou proches, il s’approprie un territoire à la fois géographique et intime pour témoigner de la vie d’une communauté humaine.
Actif dans le domaine de la performance et de l’installation, il s’intéresse à la relation entre le son et différents médiums. Ses pièces sonores sont généralement en corrélation avec ses photographies, ou en lien avec des collaborations interdisciplinaires.
Plus d’infos sur le site de Vincent Malassis